Astérix, le petit guerrier gaulois, est né le 29 octobre 1959, dans le premier numéro du journal Pilote, sous les plumes de René Goscinny et d’Albert Uderzo. Dès sa première apparition dans l’album « Astérix le Gaulois », il est indissociable de la mer. Son village regarde la Manche. Ses voyages l’emmènent régulièrement aux quatre coins du globe, souvent par voie maritime, dans des navires où la vie à bord se nourrit des voyages transatlantiques de ses auteurs.
La vie à bord des paquebots inspire des gags qui rythment les aventures de nos héros. Elle participe à la recette du succès de cette bande dessinée, prolongée aujourd’hui par Didier Conrad, Jean-Yves Ferri et Fabcaro qui transcende les générations.
La sortie d’un nouvel album « Astérix en Lusitanie », le 23 octobre, est l’occasion d’évoquer dans ce nouveau hors-série d’ « Ouest-France », la mer dans l’Antiquité. Ces océans sources de frayeurs, de culture, de conflits, de naufrages aussi qui font aujourd’hui le bonheur des chercheurs, archéologues, historiens, épigraphistes. Toutes ces recherches nous font rencontrer aujourd’hui les peuples de la mer au temps d’Astérix.
Leurs bateaux, les voiles, les ports… mais aussi la vie des hommes et des femmes qui peuplaient les côtes dans l’Antiquité. Un incroyable voyage autour de la mer, dans l’Antiquité, abondamment illustré par les dessins tirés de la bande dessinée, fantaisistes et truculents à souhait.
Des peuples au pied marin
Dans l’Antiquité, les déplacements se font à pied ou en bateau. Les voyages en mer facilitent le transport des marchandises, le commerce, les rencontres entre les peuples. Clin d’œil des auteurs, Astérix le Gaulois rencontre des Normands qui n’arriveront pourtant sur leur sol que bien des années plus tard : un tour de passe-passe de René Goscinny habilement illustré par son complice Albert Uderzo dans « Astérix et les Normands ». L’occasion de découvrir pourquoi le « drakkar » est en réalité… bien français.